Histoire de Saint-Pierre Fourier
La maison Saint-Pierre Fourier, anciennement Grand Séminaire

Avant 1910, le Grand Séminaire de l’évêché de Saint-Dié était installé dans les murs de l’actuelle maison de retraite de Foucharupt. Conformément aux lois de 1905, la commune a récupéré ces bâtiments pour les transformer en hospice. Délogés, les séminaristes devaient donc trouver un autre lieu. C’est donc en 1910 que débute l’histoire de Saint-Pierre Fourier. Suite à un incendie qui a détruit la tuilerie de Robache et grâce à la générosité de Madame de Coëtlosquet, la construction d’un vaste séminaire est entreprise sur l’emplacement des Tuileries.

Le fonctionnement du séminaire débute réellement en 1919. En 1930 le siège épiscopal, sous l’impulsion de Monseigneur Marmottin, veut s’installer au Grand Séminaire. Les locaux étant jugés insuffisants,  dans les années 1932, a lieu la construction d’une aile supplémentaire (nouveau bâtiment). A l’entresol, se situe alors l’Évêché, occupé aujourd’hui par la Bibliothèque Patrimoniale.Depuis, plus de 2000 prêtres sont formés au Grand Séminaire de Saint-Dié.

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La maison Saint-Pierre Fourier, occupée pendant les années 1914-18 par les soldats

En 1970-71, a lieu la fermeture du Grand Séminaire et par conséquent la dernière promotion de prêtres, la formation des prêtres étant regroupée sur Nancy.

L’ouverture de la Maison de Retraite a lieu dans les années 1976, après des années de travaux. Le père Guaïta fut le « grand » artisan de la transformation, sur l’impulsion de Monseigneur Jean VILNET, alors Evêque du diocèse. Jusqu’à cette date, la maison Saint-Alphonse à Epinal, ainsi que la villa Chantal à Bains-les-Bains accueillaient les prêtres âgés. Avec le nombre croissant de prêtres âgés, il fallut alors trouver un lieu suffisamment grand et confortable. Le Grand séminaire de Saint-Dié était disponible et les locaux inoccupés ont été aménagés afin d’accueillir cette population.

C’est après trois années de travaux que la nouvelle Maison de Retraite pouvait enfin accueillir 14 prêtres du diocèse. Le jour de la fête de Saint-Pierre FOURIER, patron des prêtres du diocèse et du grand séminaire (1565-1640, originaire de Mirecourt, ancien curé de Mattaincourt), eut lieu l’inauguration de la Maison de Retraite. Le fonctionnement de l’établissement était assuré grâce au concours de six religieuses et deux employés laïcs pour les travaux d’entretien.

Mais devant la diminution du nombre de prêtres ou de religieuses âgées, se posait à nouveau la question du devenir de cet établissement. Simultanément se posait également la question du devenir de l’établissement Saint-Joseph, le bâtiment n’étant plus adapté aux conditions de travail actuelles. Sous l’impulsion puis la conduite énergique de son directeur (2011 – 2018) Dominique Colin, et considérant la qualité du bâti de l’ancien Grand-Séminaire, il a été décidé de regrouper sur ce site les deux maisons de retraite.  Les travaux ont commencé en avril 2014, le nouveau bâtiment abritant l’ Unité de Vie Protégée a été inauguré en avril 2015 et l’ensemble du batiment a été livré le 24 janvier 2017, soit 2 ans et 9 mois aprés le premier coup de pioche. Sur la proposition de son directeur, le nom de SAINT-DEODAT a été retenu pour ce magnifique ensemble rénové.

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Histoire de Saint-Pierre Fourier

Updated on 2018-08-14T12:26:31+00:00, by admindeodat.